Conception et réalisation de l’exposition : Vincent Bengold, photographeDirection du programme de recherche, Alain Bouldoires, enseignant-chercheur
Réalisation de l’enquête de terrain, Nayra Vacaflor, doctorante
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Dans le cadre d’une recherche financée par le Conseil Régional d’Aquitaine, une équipe de l’Université Montaigne – Bordeaux 3 a enquêté pendant huit mois dans des quartiers classés ZUS (Zones Urbaines Sensibles) de la région Aquitaine à Bègles, Floirac, Talence, Agen et Pau. Ils ont rencontré une cinquantaine de jeunes gens âgés de quinze à vingt cinq ans en s’interrogeant sur la relation entre la construction identitaire et les pratiques médiatiques.
Un atelier photo a consisté en la mise en place d’une méthode visuelle réflexive. Le rapport fut double, s’inscrivant dans un dialogue photographique en deux temps.
La première étape s’est déroulée sous la forme d’un jeu photographique sur l’identité. Un appareil jetable était confié à chaque individu accompagné d’une « feuille de route » en 18 étapes. Chaque thème appelait une réponse en image.
Lors du rendu, les jeunes étaient amenés à commenter leurs choix de prise de vue en entretien individuel. Les images réalisées et la parole ainsi facilitée ont fait l’objet d’une analyse par les chercheurs.
La deuxième étape proposait un face à face avec le photographe qui a réalisé une série de portraits sobres et dépouillés avec la recherche constante d’une relation incarnée entre le sujet photographié et le regard du photographe, de sorte qu’un lien puissant se crée a posteriori entre l’individu et le spectateur que vous êtes.
L’exposition proposée ici tente de vous faire partager cette expérience, chaque visiteur entrant dans un vis-à-vis franc et sincère. Issus de quartiers souvent stigmatisés, ces jeunes vous ouvrent leur regard et une part de leur vie intime.
Un atelier photo a consisté en la mise en place d’une méthode visuelle réflexive. Le rapport fut double, s’inscrivant dans un dialogue photographique en deux temps.
La première étape s’est déroulée sous la forme d’un jeu photographique sur l’identité. Un appareil jetable était confié à chaque individu accompagné d’une « feuille de route » en 18 étapes. Chaque thème appelait une réponse en image.
Lors du rendu, les jeunes étaient amenés à commenter leurs choix de prise de vue en entretien individuel. Les images réalisées et la parole ainsi facilitée ont fait l’objet d’une analyse par les chercheurs.
La deuxième étape proposait un face à face avec le photographe qui a réalisé une série de portraits sobres et dépouillés avec la recherche constante d’une relation incarnée entre le sujet photographié et le regard du photographe, de sorte qu’un lien puissant se crée a posteriori entre l’individu et le spectateur que vous êtes.
L’exposition proposée ici tente de vous faire partager cette expérience, chaque visiteur entrant dans un vis-à-vis franc et sincère. Issus de quartiers souvent stigmatisés, ces jeunes vous ouvrent leur regard et une part de leur vie intime.
Significatif d’une démarche originale de recherche en sciences humaines et sociales, les deux types de clichés réalisés dans l’atelier photo sont la matière première d’une exposition qui met en valeur cette expérience.
Celle-ci se présente sous la forme de trente panneaux verticaux (1m x 2m40). Chaque totem présente un portrait grand format de 90x 90cm. Une sélection des photographies réalisées par les participants est présentée en dessous mettant ainsi en relation image de soi et intimité du quotidien. Le format de ces photographies est de 15x20cm.
L’exposition proposée tente de faire partager ces rencontres, chaque visiteur entrant dans un vis-à-vis franc et sincère. Issus de quartiers souvent stigmatisés, ces jeunes ouvrent leur regard et une part de leur vie intime.
Cette exposition itinérante, exploitée à partir de janvier 2009, sera présentée, dans un premier temps, en accompagnement de conférences-débats que nous organisons dans les cinq communes où nous avons réalisé notre enquête. Elle illustre ainsi l’intention du chercheur et constitue un rendu de l’engagement des jeunes. Grâce aux partenariats envisagé, elle pourra continuer à voyager et interpeller citoyens et acteurs sociaux.
Le photographe (au centre)
Vincent Bengold, 39 ans, diplômé de l’école nationale supérieure de la photographie, enseigne la photographie à l’Université Michel de Montaigne. Il dirige depuis 10 ans « Pixels & Grains d’argent » et co-anime le festival « Itinéraires de photographes voyageurs ». Il poursuit un travail photographique intitulé : « Le monde est une étude ». http://www.bengold.fr/
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